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FREIMAUREREI etc. FREIMAUREREI etc. 279

aimables , de hons citoyens, fr eres, de quelque Iangue
de bons sujets > inviolables qu'ils soient. C'etaient des
dans leurs promesses , fide- mots de guerre que les Grolles
Adorateurs du Dien, de ses se dormaient les uns aux
VAmitie ? plus Amateurs de autres , pour se garantir des
lauertu que des recompenses.<e! surprises des Sarrazins, qui
Ce n'est pas cependant se glissaient souvent parrni
que nous nous bornions aux eux, afm de les cgorger.
vertus purement civiles. Ces signes et ces paroles rap-
Nous avons parrni nous trois pelleixt le souvenir, ou de
especes de Confreres ; des quelque partie de nofre Sei-
JSfopiaes ou des Apprentifs*— enee, ou de quelque vertu
des Compagnons ou, des Pro- morale,ou de quelque myste-
fis, — des Wahres ou des rede la Fol. liest arrive cliez
Parfaits. On explique aux nous ce qui n'est gueres ar~
premiers les vertus morales, rive dans aueune antre So-
— aux seconds les pertus he- ciete. Nos L.oges ont ete
roiquesj — et aux; derniers etablies et sont repandues
les vertus chrdtiennes ; de dans toutes les nations poli-
sorte que notre Institut reu- cees, et cependant parrni
ferme toute la Philosophie une si nombreuse multitude
des sentimens et toute la dliommes jamals a,ucun Con-
Theologie du coeur.ee — frere n'a trahi nos Secrets.

J7Ainsi les Obligations que Les esprits les plus legers,
l'Ordre vous impose, sont les plus indiscrets, les inoins
de proteger vos Confreres instruits a se taire, appren-
par votre autorite, de les nent cette grande science,
eclairer par vos lumieres, de en entrant dans notre Socie-
les ediner par vos vertus, de te. Tant Tidee de Funion
les secourir dans leurs be- fraternelle a d'empire sur les

so ins, de sacrifier tout res- esprits!46 —<--

sentiment personnel, et de ,,La quatrieme qualite re-
reclierclier tout ce qui peut quise dans notre Ordre est
contribuer a la paix et a le goüt des Sciences utiles ßi

l'union de la Societe. u des Arts Uber aux-<c ---r~

„Nous avons des Secrets; ^Le nom de Franc - Ma-
ce sont des signes figuratifs con nc doit pas etrepris dans
et des paroles sacrees y qui un sens litteral, grossier et
composent un langage tan- materiel, comrae si nos In-
tot nxuet, tantot tres - elo- stitutcurs avaient ete de
quent, pour se communiquer simples Ouvriers en pierre,
a la plus grande distance, et ou des Genies purement cu-
pour reconnaitre nos Con- rieux, qui voulaient perfec-