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FREIMAUREREI etc

FREIMAUREREI etc. 283

erweisen suchet: ,,dafs die
ägyptischen Mysterien die
fliege der Freimaurerei und
Jßeide Eins and Dasselbe
seyen." (Vgl. unten den Art.
Geschichte!) Dann wirft
er S. 11 die Frage auf: „Was
ist denn die Maurerei? Worin
bestehen ihre Mysterien,
worüber man den Geweihten
so Vieles zu sagen weifs,
und die man ihnen doch nie
entdecket ?u Die Antwort
auf den folgenden Seiten
lautet .so. —

„Nous avons vu que la
Franc - Maconnerie et les
mysteres anciens ont un tel
rapport entre eux, que Ton
peut, sans trop hazarder,
considerer Pune comme la
succession des autres. Or
qu'etaient-ce que les anciens
mysteres? qu'y 6nseignait-on
aux inities? quelle reyela-
tion leur etait Faite?"

„Si nous consultons les
ouvrages qui ont traite des
mysteres, nous apprenons
que leur secret etait la doc-
trine des Sages, des Philoso~
phes de V antiquite, qui, aban-
donnant au peuple Ignorant
et stupide ^Idolatrie qui
leur paraissait si chere, se
reunissaient pour n'adorer
qu'un seul Dieu, createur
et conservateur de toutes
choses, un Dieu vengeur et
remunerateur, le seul Dieu
eternel digne des hommages
des hommes.LL

„D'imtiation etait divisee

en plusieurs (legres ou epö-
ques; Finitie n'etait eclaire
que successivement et avec
precaution, pour ne point
trop choquer les prejuges de
sa premiere education; il
fallait qu'il füt dejä sorti de
Tage des passions; on le per-
suadait en l'instruisant,- et
on n*avait garde de lui hn-
poser la croyance par Fauto-
rite. On le formait dans, les
sciences humaines y alors
renfermees dans le seul sanc-
tuaire des temples, avant de
lui montrerla verite. C'etait
seulement apres des e tu des
qui duraient au moins trois
ans, et quelquefois d*avanta-
ge, que Ton conduisait le
Neophyte dans Finterieur,
dans la partie la plus secrete-
du temple, ou on lui devoilait
le vrai but de l'initiation/'

„Les inities regardaient
donc avec mepris Fidolatrie,
dont ils avaient appris a con-
naltre Tabsurdite; et si, ren-
dus a la societe, ils respec-
taient les cultes etabJis, et
s'y soumettaient, ce n'etait
que par deference pour des
opinions qu'il eut ete dange-
reux de combattre ouverte-
ment. Aussi, a mesure que
rinitiation s'est etendue, a
mesure que la plülosopMe
et les arts ont eclaire les
peuples, le culte des ifloles
a perdu son credit, et il a
fini par etre abgoltimeBt ou-
blie, — Tel etait le but secret
des grand* mystkren, et