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des injures persorinelles, qu'il
se perxneü contre des Ma^ons
dans des discours, oii Ton parle
d'union. et de Concorde ? —
N'est-il pas absurde, dansPetat
actuel des esprits et des lumie-
res, au milieu de cette circula-
tion facile, prompte et neces-
saire de toutes les idees, de vou-
loir nous faire retrograder vers
ces tems, oh Pon ne publiait
rien pour trois fort bonnes rai-
sons: ]a premiere, parceque,
suivant les tems, les circonstan-
ces et les difFerens systeroes ma-
(jonniques, les Macons avaient
frand interet de s'envelopper
es ornbres dumystere; la se-
conde, parceque, faute des se-
cours de la typographie, les li-
vres ne pouvaient se repandre
que lentement, difEcilement et
avec beaucoup de frais; la troi-
sieme enfin, parceque nos bons
ayeux, et les clievaliers sur tout,
ne savaientpas lire."
Und nun eröffnet er seine
Meinung über das zu
Verschweigende in diesen
Worten :
,,Que doit-on, que peut~on
caclier actuellernent dans la ma-
c^onn. avec im soin religieux?
— DeuX choses: 1°. les paro-
les, signes et attouchemens, et
tout ce qui pourrait favoriser
Vintrotluction cVun pro fane dans
les ternples ; 2'\ les forts indiui-
duels-, qui doivent etre juges en
famille et y rester ensevelis.
Tout le reste est sous l'empire de
l'opinion. Les erreurs meine du
gouvernementmar onnique doi-
vent etre pubiiees, afuujue cette
opinion les apprecie et les re-
dreßse, pourvuqu"'on ne se Ii vre
jamais a des personnalites."
S. 131-133 setzt er hinzu:
,,D\'iilIeurs, quel peut etre le
ddiiger des ouyrages en ques-
PUBLICITÄT. 153
tion ? Pfe sait-on pas que tou$
ceux, qui ont trait a la maqon-
nerie, n'ont guere d'autres lec-
teurs que des Maqons? Plaise
a Dieu que tous les Magons les
lisent! Ii y eri aurait beaucoup,
qui seraient plus instruits."
,,11 est un fait peremptoira,
et devantlequel tombent toutes
les objections — (contra facta
höh est argumentaiidum) : c'est
qu'en Angleterre et en Ailema-
gne, ou la maponnerie occups
les esprits beaucoup plus serieu-
seme72t qu'en J?ra.72ce, oü eile est,
7i07i pas un amusemertt frivole,
mais un veritahle culte, oü eile
est tres respectable et tres respec-
tee, *) on a public et Tori publie
beaucoup d'ourrages sur Tin-
stitution; et de ce nombre il y
en a de periodiques."
,,La circulaire dit quW Ma-
g07i 7ie doit rien ecrire sa7is en
avoir refu lap)d7"77iission expresse
de ses chefs legitimes (le Gr. Or.
de France). — Cette plirase a
ete probablement copiee dans
quelque caliier du quinzieme
siecle. Elle est aujourdliui
une plaisanterie;, dont les au-
teurs, s**il etait pennis de sus-
pecter leurbonnefoi, pourraient
etre accus es d1 avoir voulu ridi-
culiser le Gr. Or. par Tironie
et le sarcasme. En effet, lors-
que le gouvernement poiitique
est fonde sur le liberalisme, le»
gouvernement raa^onn. ne res-
tera pas monacalj et le Gr. Or.
est trop sage, pour penser a en-
cliainer sa presse, lorsque la
Constitution de Tetat veut quelle
soit libre."
Hierauf erwähnt er, dafs
sich das Unilaufschreiben
[*) Vgl. mit diesem bescheidenen
Geständnisse die Äußerungen
des Br^. ßazot oben*iinA:-t.: Paris
, S.72, Sp.b, Z. 10ff. v.u., bis
S. 73, Sp. a!], ■ f
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