Universitätsbibliothek Freiburg i. Br., F 778,wm-3
Mossdorf, Friedrich [Hrsg.]
Encyclopädie der Freimaurerei: nebst Nachrichten über die damit in wirklicher oder vorgeblicher Beziehung stehenden geheimen Verbindungen; in alphabetischer Ordnung (N bis Z)
Seite: 197
(PDF, 183 MB)
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RAMSAY

RAMSAY. 197

tance, et pour reconnaitre nos
confreres, de quelque langue ou
de quelque pays qu'ils soient.
C'etaient, Selon les apparences,
des mots de guerxe, que les Croi-
ses se donnaient les uns auxau-
tres, pour se garantir des sur-
pxises des Saxxasins, qui se glis-
saient souvent deguises parmi
eux, pour les txahir et les assas-
siner. Ces signes et ces paroles
xapp eilen t le Souvenir ou de
quelque partie de notre science,
ou de quelque vertu morale,
ou de quelque mystere dela foi."

„H est arrive chez nous ce
qui n'est gueres arrive dans au-
cune autre societe. Nos Zoges
ont ete etablies et se repandent
aujourd'hui dans toutes les na-
tions pplicees; et cependant
dans une «i nombreuse multi-
tude d'liommes jamais aucun
confrere n'a tralii nos secrets.
Les espxits les plus legexs, les
plus indiscrets et les rnoins in-
struits a se taire, apprennent
cette grande science aussitot
qu'ils entrent dans notre societe
. Tant Tidee de Tunion fra-
ternelle a d'empire sur les es-
prits. Ce secret inviolable con-
tribue puissamment a Her les
ßujets de toutes les nations, et
a* rendre la communication des
bienfaits facile etmutuelle entre
eux. Nous en avons plusieurs
exemples dans les annales de
notre Ordre. Nos confreres,
qui voyageaient dans les diffe-
xens pays de TEurope, s'etant
txouves dans le besoin, se sont
fait connaitre a. nos Zoges, et
aussitot ils ont ete combles de
tous les secours necessaires.
Dans le tems meine des gueiTes
les plus sanglantes, des illustres
prisonniers ont trouve des fre-
xes, ou ils ne croyaient trouver
que des ennemis."

,,Si quelqu'un manquait aux
promesses solemnelles, qui nous

lient, Vous savez, Messieurs,
que les plus grandespeines sont
les xemords de sa conscience,
la honte de la perfidie et Tex-
clusion de notre societe.'*

„Oui, Messieurs» les fameu-
ses fetes de Ceres a Eleusis, dont
parle Horace% aussibien que Celles
d?I$zs enEgypte, de Minerve
a Atlienes, tfUranie cliez les-
Pheniciens et de Diane en Scy-:
thie, avaient quelque rapport
a nos solemnites. On y cele-
brait" des mysteres, ou se trou-
vaient plusieurs vestiges de Tan-
cienne xeligion de Noe et des
Patriarches; (voyez „les moeurs
des Sau vages du Pere Zaffiteauy
tom. l, p.221!) ensuite on fmis-
saitpar lesrepas et leslibations;
mais, sans les exces, les debau-
ches et Tintemperance, ou les

£ayens tomberent peu a peu.
asource de toutes cesiniamies
fut l'adrmssion des personnes
de Tun et de l'autre sexe aux
assemblees nocturnes contre la
primitive Institution. Cest
pour prevenir de semblables
abus que les ferames sont ex~
clues de notre Ordre. Ce n'est
pas que nous soyons assez in-
justes, pour xegarder le sexe
corarae incapable de secret;
mais c'est parce <[ue sa presence
pourrait alter er msensiblement
la purete de nos maximes et de
nos moeurs.'*

„La quatrieme qualite requi-
se, pour entxer dans notre Ordre
, est legoiit des sciences utiles
et des arts Uber aux de toutes les
especes. Ainsi TOrdre exige de
cliacun de Vous, de contribuex
par sa protection, par sa liberalste
, ou par son travail a im
vaste ouvrage, auquel nulle
academie et nulle universite
ne peuvent sufHre, paxceque
toutes les societes paxticulieres
etant composees d'un tres-petit
nornbre d'bommes, leur travail


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