Freiburger historische Bestände - digital

214 REISEN,

pond: „„Non, T.-R.""~ Ce-

hii-ci dit d'un ton imposant:
,,^,CJiaque instant nous mene
a notre derniere fin. Le vrai
magoii ne la craint, ni ne la de-
sire. — Faites faire le troisieme
voynge.f<<<< — Ce voyage fini,
le T.-R. dit:

,,Compagnon, tout Vous
annonce ici le deuil et la tristesse
. "Vous etes soupc,onne d'avoir
participe a la peifidie de coni-
pagnons scelerats. Avez-Vous
connaissance de leur complot
detestable II repond que

non. — Le T.-R.; „„Quel
Sera Votre garant?"" Rej>.
„ ,,Ma parole d'lionneur et ma
foi de magon."" — Le T.-R.»:
»,Je les regois. L'une et Fau-
tre sont sacrees parmi nous.
Conürmez-les par un signer qui
ne nous laisse rien a desirer.'*"
•— Ilpoxte la main sur lecoeur,
a rordre de compagnon. Le
T.-R. continue:

„ „Ne soyez pas surpris, compagnon
, des precautions, que
nous pi*enons vis-ä-vis de Vous!
Depuis la mort de notre re—
spectable maitre, tous les com«
pagnons nous sont suspects; et
Vous avez du Vous en aperce-
voir par la maniere, dont on
vient de Vous traiter. L'assu-
rance et la naivete de Vos re-
|>onses ontdetruitnos soupgons
a Votre egard, et Vous ont nie-
rite notre confiance. Täcliez dp
"Vous rendre digne de la faveur,
que Vous sollicitez! L'liomme
vulgaire se laisse prendre par
Fapparence; mais le vrai magon
sait Fecarter, pour s'elever
jusqu'a la verite. — JMon frere»
toutes les epreuves, que Vous
avez subies jusqu'a ce moment,
les preceptes, qui Vous ont ete
donnes, n'ont eu d'autre but
que de Vous faire parvenir dans
Finterieur, oii Vous acquerrez
des connaissances particulieres

REISEN.

et «atisfaisantes. On ne peut y
entrer qu'avec une äme pure.
Nqus ne pouvons penetrer les
replis de Votre coeur. Soyez
Vous-meme Votre juge, et crai-
gnez les remords 1 Les maitres
se sont plus a Vous former:
Vous allez desormais etre Charge
d'enseigner les compagnons
et les apprentis. Que la vertu
soit le motif de Vos preceptes!
Ne perdez jamais de vue que le
bon exemple produit des efFets
bien plus surs que les legons les
plus sages! — Oui, mon frere,
tout ce que Vous avez vu jusqu
'a present dans la magonne-
rie, tout ce que Vous y verrez
par la suite, est couvert du voile
mysterieux de Fembieme, —
voile, que le macon intelligent,
zele et laborieux sait penetrer.
Faites bien attentioxi a ce qui
Vous estarrive et a ce quiVous
arrivera! N'oubliez pas les trois
1/oyages mysterieux, que Vous
avez faits!""

Über die dem Candidaten
bei der zweiten nnd dritten
Reise gemachten Beschuldigungen
gibt der Logenmei^
ster weiterhin (p. 121) folgende
Erläuterung. —

,,Vous avez ete traite en
compagnon suspect. Ceia fait
allusion aux profanes, ennemis
de noti*e Ordre, qui le calom-
nient et le persecutent, sans le
connaitre, et contre lesquels
nous devons employer la force,
pour repousser leuTS traits, —
la douceur, pour les ramener
a des sentimens plus moderes,
et la prudence dans le choix des
moyens, qui y sont propres.
X peine Vous etes-Vous justifie
que Vos freres se sont empres-
ses de Vous donner de nouvel-
les marques d'amitie, en Vous
admettant a la participation de