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424 GLAUBE =etc.
GjLAÜBE etc.
tion orale et constante, les Sym-
boles de nos Mystexes.— L'At-
cliitecture, portee chez iesEgyp-
tiens kundegre^ desublimite qui
etorme encore TUnivers appar-
tenait a leurs Pxe^tres, aux Iliero-
pfianfes."
,,La n£cessit<§ d'etendre plus
ou moins leurs connaissances
suivant lemerite des sujets, de*
termina la ' division des classes
en Emeignants, en Instruits et ert
JBtudiants. Leur Initiation com-
prenait trois parties :
%) la purification du, corps, la-
quelle consistait dans les
austerites;
la purification de Vame, qui
consistait en deux parties :
IHrivocation et l> Instruction^
(l'une obligeait a assisteir
aux Sacrifices et Pautre aux
Conferences;) et
5) la manifeste tion, qui etait
moins un exercice que la
xecompense de ceux qui
avaient precede.
Pendant douze revolutions le
Candidat examinait tout et pre-
nait des conn iissaaces qiPii pou-
vait etendre par la suite. u
„fy ti-cifcore, a Vexemple des
Egypticns, chez lcsquels iiavait
puise ses connaissances et sa
doctrine, n'ndmettait a ses tra-
vaux que ceux dont ii s'assu«»
rait par des epreuves au dessus
des forces cormnunes et ordi-
naires; ildonnaases disciplesles
xegles des Pretres Egypticns, "
„LesPliilosopiies Jtiifs, appel»
lös Jzsseem, se conduisaiertt par
les memes- xegles (a peu de dif-
ferences). Pytkapore assujettis-
sait ses disciples a un silence de
cinq ans, pendant iesquels i!s ue
devaient qiPecouter, saus jamais
oser faire la inoindre question;
011 les appeiiait j.(\.-ufanls< Au
bout de ce tems, s'ils en etaieut
juges dignes, iis avaient la fa*
culte de parier et de proposex
leurs doutes 5 on les noinmait
alors Inities aux Sciences^ Ce-
taient les "seuis qu'il recormais-
sait pour disciples; il les fai-
sait entrer avec lui dans le secret
de ses xaisons et leur expKquait
les Nauses de tout ce qu^lleur
enseignait. Anphysique, on doii«.
naie connaitsance du nom de
cliaque ebose, son emploi et ses
proprietes. Au moral, 011 for-.
mait a la vertu. Les norus et les
proprietes des materiaux deve-
naient dans les mains ces
Pliilosopiies autant dTemblernes,
propres a rappeifer cpritinueile-»
ment a la memoire des eleves
les lec,ons qui leur avaient ete
donnees; tout etant allegorique."
?,De lapreroiereclasse onpas*
sait dans la seconde. Alors on
avait les elemens de la science
des calculs, des lignes et des sur-
faces; Ton y joignait avec dis»
cretion la comraunieation dea
decouvertes et des pratiques se-
erstes. Cela dependait du roeri-
: te et du genie du sujet, dont le
caxaetere etait Tobjet de Petude
et de Pobservation continuelie
des Maitres. *'
,, La certitude des xesultats
geometriques et des calculs de-
vint le principe riche et fecond
de Pallogorie sublime par lnquel-
, le 011 elevait les ames au dessus
d'elles memes, en leur faisant
prendre Pessor vers leur veri-
tab'le patrie, et eil les transpor*
tant au sein du vrai absolu, au
sein de la t/erite, "
,,La troisieme classe etait, comni
e eile Pest encore» la reunion
des connaissances des deux pre-
xnieres, avec la faculte d'en laire
Papplication. Le Maitre est
celui, qui peut enseigner. l\
n'est de Maitre que celui qui
cohnait parfaitement l& Delta*)
ettoutesses proprietds, quicou-
nait la cxeatioii, Paocroisse-
*) S. oben den Artikel : Dreieck!
Anm. dßs Herausg.
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