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MACONNERIE D*AD OPTION. 371
dam es dans les Loges ne s'in-
troduisirent, tant dans laFrance
que dans Tetranger, qu1a la
suite da reldchement des moeurs
maponniques. II n'etait point de
Tessence de POrdre de faire
participer les femmes a ses my-
steres reserves aux homrnes»
Aussi voit - on que les premiers
Mac.ons qui eurent Pidee de les
recevoir dans leurs assemblees
secretes, ne les ont point ad-
mises avec le titre de Franches-
JMagormes, mais seulement sous
celüi de Chevalier es d'un Ordre
quelconque. Iis portaient le
scrupule jusqu'a. refuser aux
lieux dans lesquels elles s'as-
semblaient le nora de Loges;
on les appelait Chantiers, Fo~
rets y Bosquets, Temples d'a-
mour, etc. Ce ne fut que po-
sterieurement a 1756 qu'on ap-
pela les dames du nom de
Soeurs i avant, elles etaientqua-
lifiees de Cousines ou Amies.^
[Der Abbe Robinä eiferte
in seinen „Recherches sur
les initiations anciennes et
modernes/' (a Amsterdam
1779,) p. 151 — 154, verbunden
mit p, 172, oder in
den Nachdrücken : a Dies-
de, chez Walther, 1781,
p. 111 sequ., und in der
„Encycl. mag. p. Chemin-
JJuponles /' T. J, p.83 — 85
et 105, (oder in der deutschen
Ubers, dieses Werks :
„Uber die Einweihungen in
alten und neuern Zeiten;
vom Abt R____Memphis u.
Braunschweig 5782; (in 8.)
S. 123 — 125;) gegen dergleichen
Verbindungen in
folgender Stelle. —
„IAisage d'admettre des femmes
dans quelques-unes de leurs
assemblees sera peut-tee nrt
jour la cause de la decadence de
la maconnerie de France. La
galantene franqaise accoutume-
ra peu-a-peu les mac.ons a s'e-
Carter des loix rigoureuses de
leur Ordre; et trop occupes du
soin d1amuser ce Sexe par des
fetes brillantes , ils perdront de
vue leuT vrai but. C'est sur«
tout dans les grandes villes,
comme Paris, ou. leur admis-
sion peut devenir dangereuse
par Pimpossibilite morale d'en.
laire toujours un choix bien
epure."
„L'usage drintroduire des femmes
dans les loges, est tres
moderne; la France est la pre-
miere nation qui ait donne cet
exemple aux autres. La ma-
niexe de les recevoir, le cere-
monial de leurs assemblees,
n'ont aucun Tapp ort avec ce qui
se pratique dans les loges d^liom-
mes; le secret que les uns et les
autres sont tenus d'obsexver,
fait voir la difference qui ca-
racterise les deux sexes; il est
presque sans exemple que les
uns le violent, et il est asse?
faxe que les autres le gardent
scrup ule usem en t.''
„Le grand orateur du Grand-
Orient disait en leur faveur, en
adressant la parole au Grand-
Mai tre : „Les pretres dylsis et
d?Qsiru ont admis leurs femmes
et leurs filles aux mysteres im-
penetrables et terribles de Tini-
tiation. Les Grecs ont eu leurs
Sibylles, — les Romains leurs
Vestales ; dans tous les ordres
de la vie civile rBurope entik-
re a produit des hero'inesi eh l
pourquoi les Ma<jons de France
, qui sont peres, epoux, Uls,
freies, ne les admettraient - ils
pas parmi eux ?" **
Ou cet orateur de la majori«
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SV
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