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MAGIER.
MAHABONE. 383
„Lorsqu'ils faisaient quelques
nouveaux proseiytes, Iis com*
roenqaient par les faire passer
par les epreuves des quatre ele-
roens, afin d'etre certains de
son courage; et cependant quel-
que fermete qu'il eut montre,
ort ne lui faisnit connaitre au-
cun des mysteres, par la raison
qu^n ne se croyait pas encore
assez sur de ses sentimeus.
Xjorsqu'il se presentait a Pas-
sembiee, on se contentait de
rinterroger sur les epreuves
par lesquelles il avait passe; et
rapplication morale quTil en
donnait, faisait juger de son
esprit et de sa capacite, Trois
ans sepassaient Sans qu'il requt
aucun autre eclaircissement; on
avait meine tres so in de lui ca-
clier les plus faibles secrets,
dans la cramte de lui donner de
la curiosite, et que sa conduite
ne fut plus que iactice; on lui
faisait entendre seulement que
cette societe etaitune assemblee
d'hommes instruits, courageux,
vertueux, et que le tems seul
faisait mericer les~ prerogatives
qu'il y avait entre eux. Pendant
ces trois ans les Chevaliers
etudiaient avec attention les
rnoeurs et les seutimens de
l'aspirant.; et lorsqu'ils etaxent
convaincus de sa sagesse et de
sa vertu, ils le recevaient com-
pagnon , c'est- a - dire, qu'ils
comrnen<jaient a partager avec
lui les mysteres qu'iis cacliaient
aux autres avec tant de soin,
comme on peut le voir par
robligation que Pon fait preter
aux conipagnons."
Cette sage coutume se con-
serva longtems; mais les diffe-
xens troubles que la rna^onn*
essuya, *) obligerent souvent
*) „Voyez äans Jovet la perst*cu-
tion que les freres rose - croix
«ssuyEreilt en 160Ö \ — a Paris,
ses membTes a se desunir, et
meine a se caclier. Alors les
loges devinrent moins freqtien-
tes, lesinstructions moins eten-
dues; et bientot les symboles1
qui demontraient ce que la ma-
conn. etait dans son origine,
devinrent inintelligibles pour
les nouveaux inities; enfin, la
negligence de s*instruire fut
poussee si loin qu'il s'eleva, il
y a environ quarante ans" [nach
1745] „un schisme parmx les
Magister. ; der achte
Grad der deutschen Gold-
und Rosenkreuzer.
Magus; die achte Stufe
des Illuminaten - Ordens in
Baiern; der siebente und
letzte Grad des clerikali-
sehen Systems; [s. „den
Signatstern," Th. 2, (Berlin
1803,) S. 1 — 124!] auch
der neunte und letzte Grad
der deutschen Gold- undRo-
seiikreuzer.
Maiiabone, Moabon;
s. Mac-Bestac. — Maua«
bim, [vielmehr: Machobim,
(sprich; Makobiml) im Hebräischen
D*Q*OE, lat. dolo-
res , dessen Erklärung in
den höheren Graden ist; Er
ist todtl S. Manuel ma-
conn.," p. 117!] — Moa-
bort, ist auch der Name des
zweiten Aufsehers im Grade
des Grofs-Schotten der
heiligen Gruft Jacob'$ VI,
depuis 1528 jusque vers l'an 1750,
le gouvernement et la police
poursuivirent les ma§ons, et de-
fendirent les loges."
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