Universitätsbibliothek Freiburg i. Br., J 3366,go-1946/48
Le Messager du Rhin: Almanach pour 1947
Colmar, 1947.1946
Seite: 74
(PDF, 24 MB)
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LE MESSAGER DU RHIN

dirent en 1680 au marechal Conrad de Rosen et Eugene
Octave Augustin de Rosen ne laissant pas de fils, sa
fille Sophie Rose de Rosen epousa Charles Louis Victor
de Broglie, qui fut des lors comte de Grammont, baron
de Bollwiller et de Dettwiller, seigneur de Herrenstein,
St-Remy et autres lieux, prince de l'Empire, maitre de
camp, commandant le regiment du Bourbonnais, Chevalier
de Cincinnatus.

A la veille de la Revolution, d'apres le terrier de
1787, le seigneur de Bollwiller avait aussi des biens
situes ä Guebwiller, Cernay, Thann, Wittenheim, Wittelsheim
, Kingersheim, Berrwiller, Orschwiller, Bergholzzell
, Ammerzwiller, Ruelisheim, Hochstatt, La
Chaux-de-Fonds, Pont d'Aspach, aux deux Burnhaupt,
au Bollenberg, ä Berrwiller, Blotzheim et Mietersheim
pres Rixheim, village maintenant disparu.

sans scrupules enivrent les vendeurs ou font trainer
les adjudications en longueur pour faire monter les
prix.

II. Enlevement des titres

En 1789 de Broglie etait depute de la noblesse pour
la ville de Colmar aux Etats generaux. 11 se trouvait
absent de la seigneurie lorsque, d'apres le proces-verbal
de Jacquot, les habitants de Bollwiller, Feldkirch,
Ungersheim, Raedersheim et Reguisheim, au nombre
d'environ 500, se presenterent le 29 juillet vers 7 heu-
res du matin, devant sa maison, armes de fusils, de
lances, de sabres nus, de haches, de crocs, de pioches
et de gourdins. Les piincipaux de la bände, dit Jacquot,
50 environ, entrcrent dans sa maison, et Fr. Antoine
Reymann, de Reguisheim, lui annonca que les commu-
nautes reclamaient leurs anciens droits et exigeaient la

Paysage des mines de potasse en Haute-AIsacc

Le compte presente en 1790 par M1113 Madeleine
Guirin, femme de feu Jacquot, en presence de Wittmann
, tuteur de ses enfants, de Feldkirch, accuse pour
les recettes la somme de 52.415 livres, 2 sols, 4 deniers,
et pour les depenses Celle de 30.999 livres, 6 sols,
4 deniers.

A en croire un rapport de Jacquot, de 1780, la mo-
ralite des gens de Bollwiller et des environs n'etait pas
alors des plus edifiantes. Jacquot deplore « l'usage im-
modere pour les hommes maries, comme pour les jeu-
nes gens, de frequenter les cabarets les jours de fete
et les dimanches et meme les samedis et les lundis ».
Les peres de famille y depensent ce qu'ils ont gagne
pendant la semaine, tandis que Jes femmes et les enfants
manquent du necessaire. Pendant les nuits les jeunes
gens font des « carillons » dans les rues. Rares sont
ceux qui sont sans dettes quand ils se marient. Les
preposes eux-memes suivent cet exemple. Ceux qui ne
font pas comme eux sont meprises. II y a des rixcs, des
coups, des batailles. Dans les tractations commerciales
ou n'observe pas les lois de l'honnetete. Des marchands

remise des titres deposes aux archives. La veille une
autre delegation de Bollwiller et de Feldkirch avait fait
une demarche analogue.

Le receveur chercha ä leur faire comprendre qu'il
n'etait pas maitre de disperser des titres ä son gre,
« mais, dit-il, si l'on veut user de violence, comme il
parait, je propose, pour eviter les inconvenients d'une
recherche faite par tant d'individus, de nommer un
homme de confiance qui ferait la recherche au nom
de tous ». 11 est meme dispose ä donner des copies.

Cette proposition, qui sembla d'abord les satisfaire,
fut ensuite repoussee et l'on insista pour faire les
recherches sur-le-champ, avec l'assurance que tout se
passerait en ordre; on ajouta que selon certains bruits
des pieces avaient ete soustraits et qu'il fallait les rapporter
sans delai.

Jacquot nie. II n'a pas rnis les pieds aux archives
depuis un mois. Sous son predecesseur Dietrich un in-
ventaire des titres avait ete fait et depose dans une
armoire et a la mort d'Eugene de Rosen il avait ete
verifie par les tuteurs de sa fille.


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