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http://dl.ub.uni-freiburg.de/diglit/messager_rhin_1948/0017
LE MESSAGER DU RHIN

11

Champs et prairies. — On

pioche et plus tard ön butte
les pommes de terre. On
Perne le" mai's, le sarrasin, les
navettes et le colza d'ete.
On transplante, vers le mi-
lieu du mois, les betteraves
et le tabac. On fäit lä pre-
miere <?öüße* dö trefle. Les
irrigatiöns de pres n'ont lieu
que par un temps couvert et
ä de courts intervalles. Si
l'air est sec, et s'il y a beau-
coup de soleil, on irrigue la
nuit et ä quatre jours d'in-
tervalle. L'eau ne doit pas
sejourner dans les rigoles, car
eile favoriserait la cfoissance
d'herbes de moindre valeur.

Arbres fruitiers et vignes.

— II faut s'attendre chez nous
a des gelees tardives. On
doit pfeparer d'avance les
foyers pour les nuages arti-
ficiels. On attrape le papillon
de la cochylis avec un ecran

CALENDRIER

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D U

J A R D I N I E R

l/WM

A •Schwanger»

soufre contre 1'oTdium. On
procede au premier binage
de la vigne. On paille la
terre autour des arbres fruitiers
qui ont ete plantes.au
printemps, par du furnier court
ou des feuilles mortes, pout
conserver l'humidite du sol.

Jardin. — On repique les
plants eleves sur couches et
en plein air, tels que: choux-
fleurs, choux-raves, choux
verts, cKoux blancs, poireau,
celeri, persil et concombre.
On plante les haricots nains
et ä rames. On met en place
les dahlias, iris, verveines,
geraniums, fuchsias, petunias,
cannas et toutes les plantes
annuelles elevees sur couches.
On seme les giroflees d'ete,
les lobelias, les ceillets de
Chine, les resedas, les reines-
marguerites et les soleils.

Animaux domestiques. —

N'entassez pas le fourrage en
couches trop epaisses. L'on

ä glu. Quinze jours apres la

ponte, on arrose les jeunes mannes avec une Solution de fait bien de ne pas donner du fourrage vert au jeune betail;

nicotine. Avant la floraison on arrose la vigne avec de la pour les chevaux et les taureaux, il faut le melanger avec

bouillie bordelaise, pour la preserver du mildiou; on la du foin. Le fourrage vert est excellent pour les porcs.

COUTUMES PASCALES

(Suite de la page 9)

ment dernier. Honte supreme : ils n'attrapperont qu'une
pauvre petite mouche tous les sept ans.

Le moyen äge allemand connaissait une coutume bien
singuliere : « Le sermon de rire ». Pour symboliser la joie
generale, le eure remplacait le sermon par . . . des histoires
dröles. II y avait meme des concours ä qui rirait le plus
fort. L'Eglise a interdit cette etrange habitude. Mais une
autre tradition a survecu : la benediction des ceufs et des
aliments. C'est un des moments les plus pittoresques de
l'admirable Service pascal qui, tous les ans, attire la foule
ä l'abbaye benedictine de CJervaux.

Voici que sonne midi : l'Agneau pascal des Slaves et des
Orientaux tourne sur la broche, et, ä Milan, les menageres
entament les « pannetones » dores de safran. Les enfants
envahissent pieces et jardins ä la recherche des ceufs caches
par les cloches, les anges ou les lievres, ä moins qu'ils ne
soient apportes, comme ä Liege ou Anvers, par une peniche
fleurie glissant le long du canal, tandis que tout le monde
etait ä la messe.

La tradition des ceufs de Paques est une des plus an-
ciennes. Dejä l'antiquite pressentait le Symbole mystcrieux:
de la vie sortant d'un ceuf ä l'apparence inanimee. On a
retrouve des ceufs dores dans les tombes des pharaons.
Avec le christianisme, l'ceuf devint l'image de la vie nou-
velle et de la resurrection. Un manuscrit anglais de 16^4
parle du «Jeu des ceufs », eher aux chretiens de Mesopo-
tamie.

L'ceuf de Paques etait donne en signe de recompense, de
reconnaissance ou d'amitie. II representait une partie des
salaires dus aux eures, instituteurs et domestiques. Les me-

tayers de Beaucaire faisaient les choses plus grandement :
leur « devoir de Paques » etait un agneau vivant.

L'apres-midi de Paques est voue aux corteges et aux
promenades « devant les murs ». N'est-ce pas pendant une
sortie pascale que Faust regrettc sa jeunesse et voit Mar-
guerite pour la premiere fois ? Les paysans du Danube,
fideles ä leur reputation, pratiquaient un sport plus fruste :
la « jetee des fianeees ». Les jeunes filles du village etaient
laneees dans les bras de leurs fiances. Tant pis pour celle
qui n'etait pas attrapee au vol. . .

Dans la plupart des pays, cependant, le jour de Päques
finit dans la paix et l'harmonie. Jeunes filles et jeunes
gens s'endormaient dans la nuit printaniere, serrant contre
leur cceur les ceufs, gages d'amour . . .

MUGUET DE MAI - FLEUR MARTYRE

Le muguet candide et suave marque dans nos forets le
retour du printemps; aussi est-il salue avec joie, plus par
le? citadins qui en fleurissent leur boutonniere de quelques
brins coüteux, que pour les gens de la campagne, pour qui
il n'y a pas en somme de saison sans fleurs. Aussi est^ce
pour les gens des villes qu'on s'est ingenie ä forcer la na-
ture et ä contraindre les fleurs ä fleurir malgre les frimas.

Le muguet est une des plantes qui se pretent le mieux
ä ces exigences; aussi est-il l'objet d'une culture toute
particuliere dans des etablissements speciaux — des force-
ries — qui etaient avant la guerre tres nombreux en Hollande
et en Allemagne.

Quand vient l'automne on transporte pres des Serres de
traitement les griffes ou rhizomes qui donnent naturelle-

(Suite page 13)



, # flATEPIAUX DE



V B'.'fTRrl



X 75PUC D[ REUF-HMU • COLHAP (ItlWlin) • KL 9412 |




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