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http://dl.ub.uni-freiburg.de/diglit/messager_rhin_1948/0023
LE MESSAGER DU RHIN

17

Champs et prairies. — C'est
le moment de la recolte de
la plupart des cereales, ainsi
que des lentilles, des feverol-
les et des pavots. On laboure
les chaumes, pour y faire les
fourrages verts. On seme le
colza au commencement du
mois. On arrache les pommes
de terre precoces. On cueille
les feuilles du bas dans les
champs de tabac; on les en-
file deux jours apres la cueil-
lette, pour les secher auhan-
gar. On commence ä cueillir
le houblon precoce. On fait
les regains dans les pres. On
irrigue seulement par un
temps chaud.

Arbres fruitiers et vignes.
— On enleve les entre-feuil-
les; on procede encore ä l'eci-
mage et a l'accolage. On elague
les pyramides et les espaliers.
On fait des marcottes de
groseillrers ordinaires et de
groseilliers ä maquereau.

Jardin. — On seme les epinards, les radis, les oignons
hätifs, pour etre repiques; on plante l'endive pour l'hiver
et l'on butte le celeri. On etablit de nouvelles fraisieres
et on enleve les coulants superflus des vieilles. On bou-

CALENDRIER DU JARDINIER

tout pres, on
eher ä terre.
arbre, car les
communement.

ture les verveines, les gera-
niums, les fuchsias; on con-
tinue la multiplication des
ceillets par marcottes et on
transplante les ceillets de
semis.

Precautions ä prendre en
cas d'orage. — Voici quelques
precautions ä prendre
pendant l'orage. On doit,
pendant l'orage, aerer autant
que possible les appartements
en ouvrant une porte ou une
fenetre, jamais les deux. On
risquerait d'etre asphyxie, si
la foudre venait ä tomber
dans la chambre d'habitation.
II arrive aussi que la foudre
prend son chemin par les
etables humides, et foudroie
les animaux qui s'y trouvent;
il faut donc se garder de se-
journer dans des etables oc-
cupees pendant l'orage. Lors-
qu'on est surpris en plein
champ, on ne doit pas cou-
rir ä la maison. Si l'orage est
ne doit pas rester debout, mais se cou-
On ne doit jamais se refugier sous un
arbres attirent la foudre, comme on dit

AUTOUR DE LA FETE DE SAINTE ANNE (26 juillet)

(Suite de la page 15)

19 chapelles; de Saint-Brieuc, 23; de Quimper, 26; de
Rennes, 43; de Nantes, 18. Parmi les eglises, mentionnons
Celles d'Amiens, de Tourcoing, de Marseille, de Montpellier
.

L'Ordre militaire de Sainte Anne. — L'Ordre de Sainte
Anne etait un ordre de chevalerie russe, cree en 173 5 par
le duc de Holstein-Gottorp, Charles-Frederic, en souvenir
de l'imperatrice Anne de Russie et en l'honneur de son
epouse, Anna Petrovna. Sainte Anne fut d'ailleurs toujours
tres honoree en Russie.

SAINT LOUIS, ROI DE FRANCE (25 aoüt)

Saint Louis avait epouse en 1234 — il avait donc vingt
ans — Marguerite de Provence qui en avait un peu plus
de treize.

Fut-ce un mariage d'inclination ou de raison ? Les en-
fants des rois ne s'appartiennent guere, ils appartiennent
surtout ä leur patrie, et beaueoup de leurs mariages s'expli-
quent par des motifs d'ordre politique. En fait la Provence
relevait officiellement de i'Empire germanique, et le mariage
de la fille aine du comte Berenger avec saint Louis
marqua un rapprochement avec la France. Douze ans plus
tard, en 1246, la derniere fille du meme comte de Provence
, la quatrieme, Beatrix, epousera, avec la Provence
pour dot, Charles d'Anjou, frere de saint Louis, et un jour
viendra, en 1481, oü de la maison d'Anjou, la Provence
passera ä la maison de France.

Les chroniques nous ont garde le souvenir des ceremo-
nies grandioses qui eurent lieu, les 27 et 28 mai 1234, dans
la cathedrale de Sens, soit pour le mariage de saint Louis
et de Marguerite de Provence, soit pour le couronnement
de la jeune reine.

C'etait un admirable couple, digne de ses hautes desti-
nees. Marguerite, « la perle de la Provence », comme on
l'appelait dejä, reunissait tous les dons de la nature et de
la gräce. Louis etait d'une belle stature, de maniere ä la
fois nobles et gracieuses, d'une conversation spirituelle,
assaisonnee meme d'un peu de sei gaulois et — trait qui
ne manque pas de pittoresque — il « riait moult claire-
ment », il avait ce rire « clair » qui est bien francais : bref,
ä le voir et ä l'entendre, « on ne pouvait s'empecher de
l'aimer ».

N'y eut-il jamais d'ombre sur ce foyer ? Ce serait faire
mentir l'histoire que de l'affirmer. Blanche de Castille etait
fort pieuse — c'etait, disent les contemporains, « une
femme magnanime portant un cceur d'homme, la dame des
dames, la gardienne et la tutrice de la France » — et saint
Louis, comme tant de fils, doit tout ä la premiere forma-
tion qu'il recut de sa mere. Mais, comme beaueoup de
meres qui marient leur fils, Blanche de Castille s'habituait
mal ä l'affection de Louis pour Marguerite.

Pour qu'ils ne fussent pas trop longtemps ensemble du-
rant la journee, eile pretextait les affaires du royaume, ä
teile enseigne qu'ils usaient de ruse pour se rencontrer plus
souvent. Le biographe de saint Louis, Joinville, insiste sur
ce joli detail que les deux epoux avaient une preference
pour le chäteau de^Pontoise, parce qu'il se pretait mieux
ä une legitime liberte : leurs chambres respectives y etaient
au-dessus l'une de Lautre et communiquaient par un esca-
lier interieur. L'appartement de la reine-mere n'etait pas
loin, mais quand eile se rendait chez son fils ou chez sa
bru, les valets de ceux-ci, leurs « huissiers » comme on
disait alors, avaient l'ordre de frapper un coup convenu,
et chacun des deux epoux rentrait aussitöt dans sa chambre.

Ce chasse-croise na'if revele quelle affection chaste et
tendre, et au surplus respectueuse des autres affections,
(Suite page 19)

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