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ORDEN.
ORDEN.
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p-rejuge favorable, et tres-sou-
vent une recoriimandation puis-
sante." *)
„La Francbe-Ma^onnerie esc
donc im Ordre. —u
„Une religion est une vertu,
qui nous porte a rendre a Dieu
un ciilte, qui lui est du. —
Dagegen sucht Er. Basot,
im „Manuel du Franc-Ma-
con", p. 82-84, den Beweis
zu führen, dafs die FMrei
ehensowol eine Kunst und.
eine Gesellschaft, als ein
Orden, sey. — t <. t? "
i"r « . , JLes rrancs-JMacons adorant 1a
Une que. lon, qu.se pre- rand ArcUtec£ de fä^J?
sente, est celle de savoir, si la p - - - — UIUveiJ»
Franche-Ma^onnerie est, ainsi
cju'on la qualine indistinete-
ment, ou un Ordre, ou un Art*
ou une Societe. Je crois qu'il
es»t possible de Tepondre qu'elle
est tout a la fois ces trois cho*
ses.
„Un ordre, on le sait, est un
corps, dont la source est con-
nue, les pratiques a decouvert,
les reglemens fixes, le but de««
termine, Tutilite prouvee, et
dont le credit tire sa force de la
protection du gouvernement."
„Si, commetout ce qui tient
a la plus haute antiquite, la
Franclie - Mac.onnerie ne peut
fixer Tepoque de sa naissance,
eile li'en prouue pas moins, par
ses xapports avec toutes les in-
siitutioiis xespectables, que sa
source est cQiinue. II n'entre
pas daiis ses prineipes cTavoir
ses -pratiqu.es ä decouvert \ mais
les xois, qui soiit xnembres de
Tinstitution ma^onnique, atte-
Stent que ses pratiques seraient
lionorees, si elles dtaient ä decouvert
. Ses reglemeiis sont fixes,
On ne re^oit Franc-Mac^on que
rbomm.e bien ne et d'une bon-
ne reputation. Son but est de-
termine: aimer Dieu, servir son
prince, se de votier ä la patrie, et
tout faire pour lebten* Son uti-
Ute est prouvee par ses excel-
lens preeeptes et par les Services
, qu'elle rend ä l'humanite.
Spn credit n'est pns douteux,
puisqu'elle est protigee par, tous
les souverains, - et que le titre
de Franc-Mac^on est partout un
Pordre de la Fr. Magonn. est
donc religieux j il est militaire^
puisqu'un Ma<jon, qui est un
komme libre, ne doit penetrer.
en löge qu'arme d'un glaive, —
que le premier et le troisieme
grades symboliques necessitent
Tusage de Tepee, et que les deux:
derniers des hauts grade«, qui
sont un developpernent de la
Franche-Ma^onuerie, sont eu-
tierement consacreaaux armes.4*
(Vgl. oben den Art.: Degejn !)
„LaFranche-Mac,. est un^rf,
uisqu'elle tire Idstoriquement
son origine et son illustration
de la construetiou du temple
de Jerusalem/ Cet art est royal,
puisque Soloman fut" le condu-
cteur des trapaux et le chef des
ouviiers, que les princes et les
rois Mac,ons sont egalement de
simples ouvriers." — (Vglf ob.
d» Art.; die königliche Kunst !)
, „La Fr*. Mac,, est une Societe;
car ses xnembres sont clioisis
et sernt fr eres. Cette societe est
parfaiie/ carelle existe sans al-
teration depuis un tems imnie-
morial, et ses prineipes, vrai«
ment divins, sont invariables.
„Je «Tarrete ici. — J'ai pre-
pare Padepte; qu\ii penetre! Fe
temple est entr'ouvert; cepen-
dant il ne l'est poin« tellement
*) Die vorliegende vierte Auflage
des Buchs ist im J. 1819 erschienen
: gleichwol konnten dem Vf.
die schon damals bestandenen
strengen Verbote in den -päpstlichen
, österreichischen und andern
Staaten nicht unbekannt
sejul Anmcrk. des II*.rausg.
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