Universitätsbibliothek Freiburg i. Br., F 778,wm-3
Mossdorf, Friedrich [Hrsg.]
Encyclopädie der Freimaurerei: nebst Nachrichten über die damit in wirklicher oder vorgeblicher Beziehung stehenden geheimen Verbindungen; in alphabetischer Ordnung (N bis Z)
Seite: 73
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PARTS.

PARIS. 73

la propagex. — Tis ajoutentque
110tre Macj3imerie est un simu-
lacre insignifiant, dont on accu«
se notre" inconseqtience. — Les
Ma^ons francais pensent fort
difFeremment. Iis se tiennent
pour tres-instruits des dogmes
mnconniques; ils pretendent
cohnaitre a la fond le but de
rinstitution fraternelle ; ils sont
persuades qu'il n'y a jamais eu
de Maqonnexie autre que celle,
qu'ils professent; ils osent croi-
xe que nous somrnes le premier
des peuples modernes, qui ait
eu connaissance des principes
xnaqonniques; ils afilraientque
la Franclie-Mnconnerie nons esc
venue de V Orient, et ila ne
Üoutent pas #que, iors de son
apparition en Europe , la
Gaule n'ait ete le bexceau de
cette' noble et excellente Institution
.*'

Je suis assez du sentiment de
ces derniers freres, et je vais essayer
, depxouver que l etincelle
du feu sacre a jailli des myste-
•res de la religion enseignee par
lesDxuides.— Si lanation fran-
caise n'etait pas la plus eton-
nante des nations existantes, je
pourrais dire de toutes les nations
, qui ont existe, il serait dif-
ficile'a. Tobsexvateur le plus pro-
nonce en notxe faveur, de con-
cevoir et d'expliquex, comment
un peuple, dont, au simple
apercu, Tespxit, les moeuxs et
les travanx paxaissent si faciles
et si peu impoxtans, a pu etxe
le preraier et long-tempsle seul
des'peuples barbares, qui eussent
accueilli et adopte une institu-
tion mysterieuse;. c'est cepen-
dant une vexite demontxee. Ii
est certain que les Druides a-
vaient des relations intimes avec
les px£txes de rEeypte, non-
seulement a cause des mtexets
"generaux du sacerdoce, mais
encoxe afin d'acquerir Faxt si
difficile, de gouverner les liom-

rnes, Pintelligence des divers
phenomenes, la connaissance
de la nature et des ättributs de
la Divinite. Ces relations et
rinitiation, que les principaux
Druides obtennient, introduisi-
Tent dans le College des pretres
Gaulois Tesprit rnaconnique,
qui s'est montre faiblemenc au
vulgaire, mais qui existait d'
une xnaniexe non equivoque
dans les dogmes secrets d'un
culte, mallieureusement souiile
par des coutumes superstitieu-
ses et fexoces. Ces coutumesne
doivent pas nous etonner; elles
etaient analogues au caractere
violent et brut d'un peuple to-
talement plonge dans les tene-
bres, et dans les exces de la"
barbarie. Les relations bien
authentiques, qui ontexisteen-
tre les mmistres du culte d1Isis
chez les Egyptiens, de Ceres
chez les Grecs, et de la honne
Deesse chez les Romains, et les
pxltres frlsis clxez les Gaulois,
le culte de la meine divinite
cliez des peuples si eloignes les
uns des autres, soit par les dis-
tances physiques, soit par la dis-
tance moraie de P Instruction,
les rapprochemens, qu'il est fa-
cile de faire, lorsqu'on se Ii vre
a Pexamen des usages de ces
liommes sidifTerens; tout pxou-
ve que Pespxit de la Fxanche-
Macounerie n'attendait,pour se
developper, qu'unpeu moins de
xndesse dans les moeuxs , qu'uu
peu plus delumiere dans l'esprit,
qu'une religion degagee de pre-
ceptes trop austbres et de maxi-
mes cxuelles, eniin qu'une fre-
quentation un peu suivie d'liom-
mes polices: efTet heureux' et
souverain, que Cesar produisit,
en subjugant les Gaules, et ea
proscrivant les Druides, ^dont
Finteret politique etaitbien op-
pose a-une xeforme salutaire.
Les Druides disperses n'eurent
plus cet esprit de corps, qui com-


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