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152 PUBLICITÄT,
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Aucun atelier meme n'a le droit
de les communiquer au public
profane, par quelque voie que
ce soit. £)'oii il suit:
1°. que tous les resultats de
Pexperience et,des reßexions, qui
ne devoilent point quelques usa~
ges secrets de Vordre, ou qui ne
nuisent pas au droit de pro-
priete, ont une liberte de presse
indefijiie, pnisquepar cette seule
voie Tordre et ses membres
peuvent etre instruits et meme
publiquement defendus;
2°. que dans de certaines 6or-
nes et avec de la prudence on
peut encoxe livxer a Timpxes-
sion les traites, loix et tont ce
qui regarde la Constitution sociale
, l?histoire de Porigine, les
jirogres et les evenemens reifiar-
quables de Pordre ;
5°. qvCavec la plus stricte re-
serre et la plus grande circon-
spection on peut enfin permettre
l'impression de tel actet qui
prouuerait Pinjustice d'uns actio
?! , pour laquelle Pop>prime
n'aurait d'aittre appel ou recours
qu}au tribunal de Popinion de
tous les freres.u--
„Les Loges de quelques pa'ys
ont pour ces raisons tort de
vouloir soumettre l'impression
des traites mac,ormiques a une
c'ensure trop orthodoxe. Quel
peut en etre le xesultat? — Le
frere, qui, oubliant et ses de-
voirs et ses serments, a Tinten-
tion de s'enricliir aux .depens
d'un public curieux et avide,
ne soüicitera jamais de quelque
Grande Loge que ce soit la sanc-
tion ou l'approbation de son
ouvxage; leMa^on eclaire, zele
et instruit au contraixe ne vou-
dra encore moins ahandonner
son t'ravail ä VOrthodoxie ma-
connique d'un frere timore. —
On pcutajouter encore quetout
raisonnement sur la Fr. Mac. est
encore plus incoraprehensible
pour les profanes que lauescrip-
tion des ceremonies, lüerogly-
plies etc. Les raisonnements
ne peuvent etre con^us quepar
un initie; «et meme Tappxenti
ne comprendra rien de ce qui
est txes clair au Compagnon,
qui de son cote n^entendra pas
ce que le Maitre comprend sans
dimcultes."
2) Br. Chemin-Duponths
führt in der „Ehcyclopedie
mag.", T. 1, p. 126-136,
bittre Beschwerde darüber,
dafs „quelques hoinmes,
aussi etrangers a Tesprit de la
magonnerie que les Grands-
Incjuisiteurs le sont a Tes- *
prit de revangile,<c yermit-
telst eines Umlaufschrei-
bens bei dem Grand Orient
de France darauf angetragen
hätten, sein Werk in
das Verzeichnifs der verbotenen
Bücher zu setzen, [de
le mettre äl9index,) und wirft
bei dieser Gelegenheit p.
128 suiv. folgende Fragen
auf. —
,,Est-il bien vrai" aujourd^hui
que le secret sur ce qui se fair
en magonnerie soit possible, et
meine avantageux? Tous les
bons Maqons ne regretten*t-ils
pas vivement que l'usage anti-
que de ne rien ecrire sur l'in-
stitution leur ait derobe des
connaissances precieuses sur son
oxigine et sur les pxemieres Operations
? Et le Grand Orient
lui-iYiemc ne viole-t-ii pas- tres
souvent^cette pretendue obligat
tion du secret, en publiant par
la voie de »rimprcssion le pro-
ces-verbai detaille de Celles de
ses seances, qui ont quelque so-
lenuite, saus pallier le scandaie
des satyres gcneraies, et meme
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