Freiburger historische Bestände - digital

B.AMSAY.

R1MSAY. 195

rungen im Styl, befindet
sich, mit der Überschrift:
,/Discours, prononce par le
Grand-Maitre des Francs-
Macons de France dans la
Grand-Loge assemblee so-
lemnellement a Paris, l'an
de la Franche-Mac. 5740%
(also ohne Angabe des Vfs.,)
in der oben B. 3, S. 24, Sp.
b f., angemerkten Sammlung
; „la Muse Magonne%
p. 113-120. Am Schlüsse
macht der Herausgeber die
Note:

,,Sans examiner plusieurs en-
droits de ce Discours, tres con-
venables d'ailleurs aux lieux,
aux circonstances, et a la personne
, qui Ta prononce, on en
xetixe cet avantagequ'ony trou*
ve le vrai but de la venerable
Fr at errate, une epoque consi-
dexable de son retablissement,
et de quel pays eile est xepassee
en France."]

[„Uiscours prononce a la xe-
ception des Fxee-Macons *) par
Mr. de Ham$ay9 Grand-Orateur
de rOrdre."

La noble ardeur, que Vous
montrez, Messieurs, pour en-
trer dans le txes-ancien et tres-
illustre Ordre des Francs-Ma-
fyons, est une preuve certaine
que Vous possedez deja toutes
les qualites necessaires, pour en
devenir les rnembres. Ces qualites
sont la jphilantropie sagey
la morale pure, le secret irivio-
lable et le gout des beaux arts.lC
„Zycurgue, Solan > Nitma et
tous les autxes ^legislateurs po-

[*) S. über diese Benennung oben
B. 2, S. 349 f.! J ö

litiques n'ont pu rendre leurs
etablissemens durables. Quelques
sages qu'ayent ete leurs
loix, elies n'ont pu s'etendxe
dans tous les pays et dans tous
les siecles. Corame elles n'a-
vaient en vue que les victoires
et les conquetes, la violence
militaire et Pelevation d'un
peuple au-dessus d'un autxe, elles
n'ont pu devenir universelles
, ni convenir au gout, au
genie, aux inter&ts de toutes les
nations. La philantropie n'e-
tait pas leux base. L'amour de
la patrie, mal entendu et pous-
se a Fexces, detruisait souvent
dans ces republiques guerxiexes
Tamour de Pliumanite en gene-
xal. Les liommes ne sont pas
distingues essentiellement par
la difference des langues, qu'ils
paxlent, des liabits, qu'ils pox-
tent, des pays, qu'ils occupent,
ni des dignites, dont ils sont
xevetus. äLe monde entier n'est
qu'une gxande .xepublique, dont
cliaque nation est une famille
et chaque particulier uu enfant.
C'est pour faire xevivxe et re-
pandxe ces anciennes maximes,
pri'ses dans la nature de rixom-
me, que notre Societe fut eta-
blie. Nous voulons reunir tous
les liommes d'un esprit eclair©
et d'une hum cur agreable, non
seulement pax Tamoux des beaux
axts, mais encore plus par les
grands principes de vertu, ou
Tinteret de la confratexnite de-
vient celui du genxe humain
entier, oh toutes les nations
peuvent puisex des connaissan-
ces solides, et ou tous les sujets
des differens xoyaumes peuvent
conspixex sans jalousie, vivxö
sans discoxde et se cherir jbu-
tuellement, sans xenoncex a leur
patrie. Nos ancetxes,' les Croi-
ses, rassembles de toutes les par-
ties de la Cliretiente dans la
Terre sainte, vouluxent reunir

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