Freiburger historische Bestände - digital

198 RAMSAY.

ne peut pas embxasser un objet

aussi immense."

„Tous les GTands-Maities en
• Allemagne, en Angletexxe, en
Italie et pax toute PEuxope, ex-
lioxtent tous les savans et tous
les axtistes de la confxatexnite
de s'unix, pour fouxnir les ma^
texiaux (Tun Dictionnaixe uni-
vexsel de tous les axts libexaux
et de toutes les sciences utiles,
la theologie et la politique seu-
les exceptees. Ort a dejn. com-
inence Pouvxage a Londres;
mais pax la reunion de nos cort-
fxeres ort pourxa le poxtex a sa
pexfection ©n peu d'annees* On
y expliquera non-seulement le
mot technique et son etymolo.-
gie; mais on donnexa encoxe
riiistoire de lascience etdePaxt,
ses gxands pxincipes et la ma-
niexe d'y txavailiex. De cette
fao,on on xeunixa les lumiexes
de toutes les nations dans un
seul ouvxage, qui sexa comme
un ma gasin genexal et une bi-
bliotheque univexselle de ce
qu'il y a de beau, de gxand, de
lumineux, de solide et d1utile
dans toutes les sciences naturelles
et dans tous les axts nobles.
Cet ouvxage augraentexa dans
cliaque siecle, Selon Paugmen-
tation des lumiexes. C'estainsi
qu'on xepandxa une noble emu-
lation avec le goiit des belles
lettxes et des bcaux axts dans
toute PEuxope." *)

,,Le nom de Free-Macons ne
doit donc pas etxe pi'is dans un
sens littexal, gxossiex et roate-
xiel, comme si nos instituteuxs
araient ete de simples ouvxiexs
en piexxe et en maxbxe, ou des
genies puxement cuxieux, qui
voulaient pexfectionnex les axts.

*) ,,Bien des gens ne se seront sans
dcmte pas attendns a trouver ici
I'origine du „DLctionnaire ericy-
clopedique."

Note ä.ß l'Editcur „de la
Muse Ma-conne".

RAMSAY.

Iis etaient non-seulement d'lia-
biles archztectez, qui voulaient
cönsacxer leuxs taiens et leuxs
biens a la constxuction des tem-
ples extexieuxs; mais aussi des
Pxinces xeligieux et guexxiexs,
qui voulaient eclaixex, edifiex
et pxotegex les tempies vivans
du Txes-Haut. Cest ce que je
vais demontxex, en Vous deve-
loppant Poxigine et Phistoixe
de POxdre."

,,Chaque famille, cliaque xe-
publique et cliaque empixe, dont
Poxigine est pexdue dans une
antiquite obscuxe, a sa fable et
sa vexite, sa legende et son Iiis-
toixe, sa fiction et sa realite.
Quelques-uns font xemontex
notxe Institution jusqu'auxtems
de Salomon, de' Mo'ise, des Pa-
txiaxches, de Noe meme. Quel-
ques-autxes pretendent que notxe
fondateux fut Enoch, lepetit-
fxls du Pxotoplaste, qui bätit la
pVemiexe ville, et Pappella de
son nom. Je passe xapidement
sur cette oxigiue fabuleuse, poux
venii* a notxe vexitableliistoixe.
Voici donc ce que j'ai pu xe-
cueillix ß.tins les txes-anciennes
annales de Phistoixe de la Gxan-
de-Bxetagne,*) dans les actes du
Paxlement d1 Angletexxe, quipax-
lent souvent de nos pxivileges,
et dans la txadition vivante de la
nation Bxitannique, qui a ete le
centxe etle siege de notxe confxatexnite
depuis ronzieme siecle."

„Du tems des guexxes Samtes
dans la Palestine plusieuxs
piinces, seigneuxs et citoyens
entxexent en societe, fixent voeu
de xetablix les tempies des Clixe-
tiens dans la Texxe sainte, et
s^ngagexent pax -sexment a em-
ployex leux1 taiens et leuxs biens,
pouxxamenex Paxcliitectuxe a sa

[*) Hätte doch Karnsay seine- Quellen
, angeführt'. Auf sein blofses-
Wort kann man ihm nicht glauben
.]