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388 STADT.

STADT

gen erale dans la Franche-Maqon-
nerie, dix questions furent pro-
posees, . dont. les principales
tendaient a savoix, si Ton de-
vait considexex* l'Oxdxe mac^on-
nique comme tine .societe pure-
ment conventioneile, ou bien
si Ton pouvait deduixe son oxigine
d'un oxdre plus ancien, et
quel etait cet oxdre? — si TOx-
dxe avait d^es superieurs gene-
xaüx alors existans ? — <lue^s
etaient ces superieurs generaux?
— cornment on devait les defi-
nir? -7- s'ijs avaient lafaculte de
Commander, ou celle d'instrui-
re?" .

. j „Par une singularite xemar-
quable aucune des questions po-
aees dans les circulaires, qu'on
adxpssa alors, ne fut agitee.
Tout fut abandonne; et on s'en
tint k'la decision, dont nous
avons parle. On seborna a in-
stituer un Ordre de la Bienfai-
sance; on arröta une regle ma-
^onnique en neuf articles a Vu-
sage des loges rectifiees;" [s.
oben B. 1, S» 2&g, Sp. al] „et
Ton fit quelques changemens et
additions aux grades symboli-
ques. Teile est l'origine de ce
qu'on appelle en France le regime
rectifie, ou VOrdre des Chevaliers
de I&fCite sainteS1

„Les Operations du convent
de Willielmsbad ne furentpoint
gautees pax les loges d'Allema-
gne, qui rejeterent, en general,
le decret d?abrogation du Systeme
; ternplier, II en est xesulte
que la, xeforme n'eut, a peu
pres, lieu que poux la France."

„ II est auj ouxd'liui certain que
le convent en question a ete
provoque aourdement par le
convent des Gaule«," [s. d. A. :
Lyon !] „et que ce fut cette as-
semblee, <jui determina ,et la decision
, qui mit a Tecart le Systeme
recu . ijusqu'alors, et l'e-
lection du Frinee Ferdinand de

Brunswick a la dignite" de grand-
superieur general, laquelie xe-
sidait, dans une personne incon-
nue a la plupaxt des etablisse-
mens»" —-

„Le rite des Chevaliers, bien-
faisans se compose de quatre
gxades, savoix: apprenti, com-
pagnon, maitre et maire ecos-
sais deputk rectifie,, et d'un cin-
quieme, le nec plus ultra, qu'on
appelle chep alier de la bienfai-
sance. Ces gxades, divulgues
al'epoque de laxevolution fran-
gaise, sont dans les mains de
tout le monde; ils xessemblent,
en general, a tous ceux, qu'on
*connait. On n'y a conserve
des usages des loges de la str.
Obsexvance c^ue celui d'ouvrix
enlangue latme les travaux des
plus liauts gxades."

„On trouve dans le discoüxs
adxesse par le pr-esident ä l'ini-
tie, admis dans l'interieur du
Cliapitre des clievaliers de la
cite sainte , des eclaircissemens
sux les ■ allegories des quatre
premiers grades et, le Systeme
actuel de cet Ordre. En voici
un fragrnent!" —

„„Mon xesp. frere, lors<jue
Vou,s futes admj/s an noviciat,
on Vous fit connaitre 1'Ordre
illustre, auquel Vous alliez ap-
partenir; on Vous xappela son
oxigine, ses propres, le baut
degxe de gloixe, ou ilfut eleve,
et les perseculions puissantes,
qui opererent si pxomtement sa
ruine. Ce fut alors que, sous
le seexet le plus inviolable,
Vous appxites que cet Ordre
xnalheureux, qui avait paru
tout-a-fait aneanti pax les coups
de la baine et de l'injustice, ne
cesaa cependant jamais d'etre,
et (jue plusieurs vextueux cbe~
valiers, ecliappes aux supplices
les plus lionteux et les plus
crueis, avaient eu le courage
de le conserver soua le voile