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Schau-ins-Land: Jahresheft des Breisgau-Geschichtsvereins Schauinsland
118.1999
Seite: 43
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http://dl.ub.uni-freiburg.de/diglit/schauinsland1999/0045
Le Moniteur 1849» debat sur Interpellation Savoye du 24 juin 1849. On peut s'interroger sur cette
carte. Est-ce la Sprachkarte de Bernhardi, dejä largement commenröe en Alsace ?
Bien sür en Alsace les propos tenus ä Francfort par Welcker au cours du d6bat sur la Pologne et le
grand-duche de Posen du debut avril avaient fait Sensation: ,je voudrais que la Pologne soit
reconstituee, avait-il declare, mais nous aussi nous avons perdu l'Alsace et la Lorraine. Nous ne
pouvons redistribuer tous les pays, car alors on devrait nous rendre ce que nous avons perdu." Et Ton
n'avait pas pris garde ä son rectificatif pani le 7 avril dans le meme Journal de Francfort „L'on a
interprete mes propos comme si j'avais demande une reconquete de 1*Alsace et de la Lorraine par
rAllemagne .... Mais le contexte, tout comme les termes memes de mon discours temoignent de
Tintention de mon propos: dans la reconstitution de la liberte polonaise, que j'ai toujours soutenue
comme une exigence de la justice et de l'interet politique, Ton doit prendre en compte afin d'eviter un
difficile et detestable conflit sur les frontieres, les principes de la liberte et de Fexpression libre de la
majorite des citoyens libres d'un pays".

CBR - le 11/10/1848 - Rapport du maire Kratz au Conseil municipal Le Courrier du Bas Rhin
continue d'etre alarmiste: alors que sur le Rhin se deploie une masse alarmante de troupes
allemandes (qui viennent de reprimer le soulevement badois de Struve, la frontiere est presque
degamie de troupes frangaises.

R Leuuxiot: La societe republicaine de Colmar en 1848, Annuaire de la Societe historique et
littiraire de Colmar, 1964, p. 102 - Kuss ä Jolibois le 21 octobre 1848 - 'Les toasts echanges seront
plus pacifiques.' A Mulhouse le toast prononce par le president du Comptoir d'Escompte devant seize
cent convives avait donne le ton; „Pour aimer notre mere, nous n'avons point renie notre aieule, et
Ton peut voir encore fortement empreints dans notre caractere, notre langage et nos moeurs les traces
d'une origine que nous avouons de grand coeur. Oui, peuples d'outre — Rhin, nous sommes parents,
oui nous sommes tous pleins de Sympathie, nous aimons vos poetes et vos arts; nos ateliers et nos
villes vous ont offert une large hospitalite ä vos travailleurs, ä vos necessiteux, ä vos proscrits; nous
nous rejouissons de votre joie et nous affligeons de vos peines et nous vous tendons bien volontiers
cette main fraternelle. ... Au lieu d'un champ de bataille, cette belle terre d1 Alsace ne sera-t-elle pas
quelque jour une terre de reconciliation ? Et nous Alsaciens, arriere-neveux de rAllemagne, et fils
devoues de la jeune Republique, ne serons-nous pas Tanneau qui relie cette chaine des peuples libres,
freres et regeneres."

„La France republicaine ne ferait pas des reserves formelles contre une intervention qui mettrait aux
mains des Prussiens, derriere lesquels marchent les Russes, la cle de notre territoire, par la
possession de Rastatt, Germersheim, Landau ... En attendant, les d£mocrates des deux departements
du Rhin ont un devoir ä remplir. La Prusse envoie en ce moment ses impitoyables tueurs de Dresde
ä Francfort, oü se trouveront concentres dans peu de jours peut-etre, 60000 prussiens et autrichiens
destines ä ecraser les democrates badois et rhenans. Freres souffrirons-nous une pareille infamie ... ?
Ces peuples, dignes d'etre libres, murs pour la Republique, sont prets au combat et luttent
heroiquementpour la sainte cause de la liberte ..."

Karl Blind a evoque ces nostalgies rh£nanes de la politique franc^tise dans un texte, il est vrai publie
en octobre 1870 dans un jounial de Glasgow, et donc du fait de cette date, sujet ä caution.
Le 29 mai, le Rhin reclame 1° que TAssemblee declare la patrie en danger 2° qu'elle reconnaisse les
gouvernements elus par le peuple de Spire et de Carlsruhe 3° qu'elle proclame Tintegrite du territoire
de ces deux Etats 4° Le stationnement en Alsace d'une armee d'observation 5° La livraison d'armes
aux republicains rheno-palatins et badois«

„Et vous tout particulierement, les Allemands de l'Alsace (lire ouvriers allemands en Alsace) faites
votre devoir sacre, en participant aux collectes qui sont faites au benefice de la cause sacree de votre
mere patrie." L'appel est signe par les dirigeants du parti democrate-socialiste mulhousien: Schmitt,
P. Danner, tresorier, Eug. Eberhard, Jean Feig, Ch. Krott, Alfred Lindinger, R Kurtz, secretaire.
Kurtz est un ancien etudiant en theologie allemand, qui a participe* aux erneutes de Francfort de 1834,
et etabli ä Mulhouse comme serrurier depuis lors, et n'en sera pas moins expulse pour etre apparu sur
la scene ä cette occasion.

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